Tout comme les élèves, les enseignants et personnels de direction des écoles, colleges et lycées ont fait leur rentrée en ce mois de septembre. Une rentrée qui s’est faite dans des conditions tout à fait exceptionnelles à plusieurs titres.

Des enseignants recrutés en un clin d’oeil, des dysfonctionnements subsistent

Les enseignants recrutés en job-dating par le ministère de l’Education Nationale ont donc pu faire leurs grands débuts cette année. Néanmoins, même avec le renfort de ces recrues, de nombreux dysfonctionnement sont à signaler. Preuve que cette expérience, en plus d’avoir fait polémique, montre ses limites. En effet, dans le département, des postes étaient encore non pourvus, certaines classes sans enseignants et ce encore à la fin du mois de septembre. Une organisation de l’année scolaire qui a encore été difficile dans certains établissements en ce debut d’année scolaire. Quelles solutions envisager alors ?

Des personnels sous-payés et exténués

Ayant subi, comme tout le monde, certes, mais en première ligne, les effets de la Covid-19 pendant ces 2 dernières années ainsi que les nombreux protocoles sanitaires envoyés au dernier moment et pas toujours faciles à mettre en place, certains enseignants et personnels de direction recommencent cette année scolaire en étant exténués tout en se souciant de ce virus qui pourrait revenir tout chambouler. Et ce n’est pas côté salaire qu’ils vont se réjouir. De fait, malgré la légère augmentation offerte en ce debut d’année, les prix de la vie quotidienne continuent à augmenter. Les enseignants, comme de nombreux corps de métiers souffrent d’une vie de plus en plus chère par rapport à ses revenus, notamment pour les professeurs débutants et contractuels. À quand des enseignants payés tels qu’ils le méritent et à leur juste valeur (ne serait-ce que par rapport à leur niveau d’études) ?