Nous sommes le samedi 28 janvier, et voici ce Congrès de Marseille du Parti Socialiste lancé.

Nous avons pu être témoin dans le courant de la semaine dernière et l’élection de notre Premier Secrétaire de tensions largement évitables. Le score du représentant du Texte d’Orientation 2, tout aussi serré qu’il était, lui attribuait néanmoins une victoire nette. On peut cependant louer la capacité des représentants des différentes motions à se rassembler lorsque les circonstances l’exigent.

La presse et l’opinion publique ne devaient certainement pas s’attendre à ce que les socialistes aient une telle capacité à mettre les querelles internes (tout aussi fortes qu’elles soient) de côté lorsque les raisins d’une juste colère populaire irrésistible commencent à enflammer notre société. En particulier lorsque notre formation est enjointe à prendre les devants pour participer au combat d’opposition du front syndical et politique contre le projet de réforme des retraites la plus injuste des années 2000.

La nouvelle direction du Parti permettra de faire consensus auprès de chacun de ses membres, tous les courants y sont représentés. Hélène Geoffroy à la présidence du Conseil National, Johanna Rolland et Nicolas Mayer-Rossignol comme Premiers Secrétaires délégués, et enfin, Olivier Faure comme Premier Secrétaire du Parti.

Cette nouvelle structure représentera l’ensemble des « lignes » réunies sous notre bon vieux drapeau socialiste. L’équilibre y est parfait, chaque militant y est représenté, des plus radicaux aux plus modérés.

Avec de telles fondations aussi fortes, notre parti est prêt à retourner au combat auprès de nos partenaires et contribuer au grand bras de fer social nous opposant tous à une majorité présidentielle plus affaiblie que jamais. Ce combat se fera partout, dans la rue par nos cortèges de manifestation, dans les lieux de travail de nos camarades grévistes et dans les deux chambres de notre parlement !

Et partout où ce conflit social aura lieu, nous retrouverons notre chère bannière du poing à la rose ! Avec nos camarades de la NUPES, l’ensemble des syndicats et aux côté des travailleurs pour la justice sociale ! Dans la fraternité et l’union de TOUS les socialistes ! Montrons aux habitants de ce pays à quel point nos désaccords légitimes ne nous diviseront jamais ! Point de haine ou de scission entre nous !

Camarades ! Amis ! Défendons tous ensemble ce juste héritage qui nous unit tous, les bienfaits d

l’État Providence. Dans la concorde, la sincérité, et le refus de la violence, cette juste vérité est en marche.

Loris TELLIER – Militant des Jeunes Socialistes Costarmoricains